Dans la cuisine de La Gueule De Saturne, je surveille de près les cuisiniers lorsque des « ohhhhhh », des « ahhhhhh » et d’autres compliments sont font entendre de l'avant du bistro. Surpris par ce tintamarre joyeux, je quitte la cuisine et mes yeux s’écarquillent.
Rody sert les clients en souriant, comme à son habitude, mais des ailes, des ailes translucides et de couleur miel sont soudées à son dos. Des ailes de fée. Je trouvais Rody beau avant, mais maintenant j’ai l’impression d’être en face d’un être d’une beauté incomparable.
Mon plan était de le tuer et de le manger, après m’être assuré qu’il est mangé la viande de son ex-petite amie Manon, mais plus maintenant. Maintenant, je veux le garder vivant. Pour moi. Pour moi seul.
« Vince? »
Sa voix me ramène au temps présent.
« Rody. »
« Bon matin! »
C’est la première fois que je le vois aujourd’hui.
« Bon… matin… Rody, ces ailes… »
« Oh. Tu ne vas pas me croire, mais je me suis réveillé ce matin et elles étaient là. »
« Oh. »
Je continue de le regarder. Lui et ses ailes.
« Vince? Tu devrais retourner à la cuisine. Comme tu peux le voir, je sers bien les clients. »
Une pause. Un silence.
« D’accord. »
Je retourne lentement à la cuisine. Les ailes de Rody semblent m’hypnotiser. Même de retour auprès des cuisiniers, je ne suis pas à 100% concentrée sur mon travail. Je n’arrête pas de pensée à elles et à Rody.
En fin de journée, je demande à Rody à me retrouver dans mon bureau.
« Oui, chef? » Me demande-t-il d’un ton joyeux.
« Tu étais bien content, aujourd’hui. »
« Eh bien, j’étais stressé ce matin avec ces ailes qui sont apparues de nulle part, mais quand les clients ont commencé à me complimenter et à être heureux, je suis devenu heureux moi aussi. »
« Je vois. »
« Je n’avais même pas pensé à Manon! Ce n’était pas dans mes habitudes. Je travaille tellement dur pour elle… et elle ne répond toujours pas à mes appels. »
En entendant le nom de Manon, je me retiens de lui crier après.
« Cette fille t’a largué, oublie-la! »
« Je ne peux pas! Elle m’aime, Vincent! »
« Si elle t’aime, elle ne t’aurait pas largué. Changeons de sujet. Tes ailes… pense-tu pouvoir voler? »
« Voler… comme un oiseau? »
« Oui. »
« Je n’ai pas essayé. »
« Alors qu’attends-tu? C’est un ordre! »
« Oui chef! »
Rody a passé d’heureux à tendu en moins d’une seconde. Je peux lui faire peur avec tellement de facilité.
Rody fait battre ses ailes couleur miel de plus en plus vite puis il crie alors que ses jambes quittent le sol.
« Ça va, calme-toi. » Lui dis-je.
« Ah ah! Regarde ça. Je peux flotter. »
Rody sourit et si mon cœur pouvait fondre il fondrait. Il continue de monter dans les airs jusqu’à ce qu’il atteigne le plafond.
« C’est super, Vince, mais je descends comment? »
« Euh… cesse de battre tes ailes? »
Rody fait cela et il tombe au sol. Il ne se relève pas. Il est inconscient, mais pas blessé. Je souris. C’est parfait. Je le transporte à mon appartement.
Là, je prépare mon œuvre ultime. Rody. Mon beau Rody. Sur une partie de mon lit. Nu. Ses bras en croix, attachés. Ses jambes écartées, attachées. Sa bouche forcée de restée ouverte avec un bâillon spécial. J’ai trouvé la clé de la chambre froide dans son uniforme de travail. Méchant garçon. Devrais-je lui faire la surprise d’une façon théâtrale? Oui. Je vais chercher le médaillon de Manon dans la chambre froide. Je lui mets autour de son cou. Maintenant, je n’ai plus qu’à attendre qu’il se réveille. Oui. Mon Rody.
Quand il se réveille, ses yeux, ses beaux yeux regardent partout et ils se fixent sur moi. Sur mon corps nu. Cette expression de pure terreur. Un délice.
« Bonjour, Rody. Tu dois te demander ce qu’il se passe, n’est-ce pas? Eh bien… »
Je vais chercher du lubrifiant et je me mouille les doigts.
« Comme tu le vois, tu ne peux pas fuir. Tu m’appartiens, Rody. J’ai tué Manon. C’est son médaillon que tu portes. »
Je lubrifie mon pénis pendant que les yeux de Rody se remplissent de larmes.
« Je voulais que tu la manges et ensuite te dévorer en espérant pouvoir goûter à nouveau, mais mes plans ont changé. Je t’aime, Rody. Je te veux. Toi et… tes ailes. »
Ses larmes coulent le long de ses joues. Je suis prêt.
« Rody. Tu es une fraise et tes ailes sont du miel. Je vais te savourer, mon amour. »
Son corps se débat, telle une tempête, mais il ne peut rien faire contre moi. Mes doigts sont sur sa chair. J’arrache le médaillon de Manon de son cou. J’embrasse son cou. Je le mords doucement. J’entends Rody pousser des gémissements entre ses pleurs. Divin.
Je pince ses petits mamelons d’homme puis je les lèche. Je dépose ma tête sur sa poitrine pour respirer sa sueur.
« Ah~ Rody. »
Je relève ma tête et je glisse doucement mon pénis sur sa poitrine puis, pendant que je caresse ses cheveux roux, je force ma virilité au plus profond de sa gorge. Rody pousse un cri alors que ses joues deviennent rouges. Je ris.
« Oh, Rody, tu es si beau comme ça. Un si gentil garçon. Tu vas boire ce que je te sers, n’est-ce pas? »
Rody, malgré ma bite, gémit encore et encore. Je gémis avec lui alors que je sors et que j’entre à nouveau ma bite en lui. Encore, encore, encore, encore, encore.
« AHHHH~ ROOOOOOOOOOODY! » Cris-je alors que je jouis et que mon Rody avale tout mon sperme.
Je retire ma bite de sa bouche. Rody continue de pleurer. Cela me décourage.
« Ah, penses-tu encore à ta Manon? Je vais te la faire oublier. »
Je trouve la fente de ses fesses et j’enfonce trois doigts dedans. Rody cri de douleur.
« Tu ne dois penser qu’à moi! Aimez que moi! Vincent Charbonneau! »
Je tripote son trou du cul avec mes doigts puis je me couche près de lui.
« Dormons à présent, ma petite fraise au miel. La prochaine fois, je t’attacherai autrement et ma bite remplira ton beau derrière! Je prendrais aussi le temps de toucher, d’embrasser, d’aimer tes ailes divines! »
Je m’endors au doux son de mon Rody gémissant de désespoir.